J’aime me promener au petit matin quand tout est encore endormi ou presque… Bien souvent je n’entends que les glapissements du renard, ou le brame des biches bien avant d’entendre le chant du merle. Les pépiements des oiseaux sont comme une note de fond, les odeurs fraiches et pures ravissent mes sens. Ce qui me fascine au printemps, c’est le chant des rivières quand qu’elles sont animées par tant d’eau ! Tantôt cascades, tantôt ruisseaux, tantôt rivières vives ! J’aime les longer en forêt, et écouter leurs murmures, leurs chants … Ils vibrent en moi telle une litanie, une récitation d’ode mystique, un dhikr ou un mantra, comme une louange à Dieu ! Marcher dans la pénombre accompagnée de tant de beauté, de tant de grâce, de tant d’harmonie et de paix est une invitation à la prière, à la méditation ! Et que dire lorsque le merle mêle son chant à celui des rivières ? Merveille de la Vie ! La nature tout entière, à son réveil, rend grâce à Dieu, célèbre la venue du jour à venir, réjouie et prête pour accueillir les richesses de ce nouveau jour ! Comment ne pas se réjouir aussi ? Comment ne pas se laisser envahir par la joie, par l’amour ? Comment résister à l’appel de tant de célébration, de tant de douceur, de beauté ? Comment rester endormie alors qu’au dehors tout vibre, chante et danse ? Ò merveille du printemps que la force nouvelle anime ! Merveille de la Vie que de pouvoir marcher au son du chant des rivières vives ! Merveille de la vie que de célébrer la venue du jour aux premiers rayons rougeoyants du soleil ! Merveille aussi que de célébrer la venue du jour entourée de brumes, et de nuages dansant ! Le chant des rivières est là, par tous les temps rendant louange inexorablement !
Podcast et intermède musical: Le chant des rivières
Merci Shemsi de ce partage ! La beauté est dans l’œil de la personne qui regarde… Elle est dans vos yeux, à chaque publication… Merci immense!
Merci Shemsi pour tant de beauté dans ce texte pour votre voix écrite en écho à l’explosion de la vie nouvelle dans les feuilles du vent. M.