Suite à un différent sans importance, comme nous en vivons tous chaque jour, je me mis en quête de ces questions : Le bonheur parfait existe-t-il ? dépend-il vraiment de quelqu’un d’autre ? Est-il jusifié de rendre responsable qui que ça soit de son propre état ou degré de bonheur ? Les réponses furent catégoriques : OUI ! le bonheur est parfait dans son essence et NON ! Personne, absolument personne, ne peut être tenu pour responsable du bonheur ou du malheur de quelqu’un d’autre ! Chacun est responsable de son propre état de bonheur oui ! Il appartient à chacun de puiser ou non dans la réserve infinie de bonheur parfait, divin, déposée, tel un trésor, en soi. Le bonheur est un attribut divin parfait présent en chacun ! Le fait de vivre en état de bonheur ou non est le résultat de la manière dont chacun se sert, ou non, de cet attribut !
Alors comment puisons-nous, chacun, dans les réserves mises à notre disposition ? Sommes-nous seulement conscients de ces réserves ? Trop souvent malheureusement, nous les occultons, faisant comme si elles n’existaient pas ces réserves, comme si nous étions seuls, abandonnés, livrés à nous-mêmes ! Etres de peu de foi que nous sommes parfois ! Si nous étions conscients de la Perfection des Attributs divins, conscients de la Perfection de Création que nous sommes, alors nous n’aurions plus de place ni de raison de douter que le bonheur parfait est là, omniprésent en nous ! Qu’il nous est donné, de tout temps, n’attendant que d’être partagé, manifesté, utilisé ! Il en va de même pour tous les Attributs divins ! Nous sommes des êtres potentiellement parfaits, accomplis et nous l’ignorons ! Nous choisissons de rester prisonniers des filets de l’obscurité de l’ignorance parce que la voix de l’égo tente et réussit si souvent, de nous convaincre de sa vérité. Combien de fois, chaque jour, obéissons-nous à la voix de l’égo plutôt qu’à la Voie de la Sagesse ? Combien de fois cherchons-nous le responsable de nos états en nous-mêmes plutôt que chez l’autre ? Combien de fois osons-nous nous poser la question : « et dans cette situation, que se passe-t-il en moi pour que l’autre soit dans cet état ? » au lieu de nous dire : « et pourquoi l’autre ne se pose-t-il pas cette question ? »
Le bonheur parfait est là, présent à chaque instant de notre vie, libre à nous de l’honnorer ou de l’ignorer en toute connaissance de cause !