Le retour d’avril avec le renouveau du printemps m’émerveille chaque année! La puissance de cette force de vie qui jaillit des profondeurs de la terre, qui redonne vie aux arbres dénudés, qui garnit les parterres de fleurs aux couleurs étincelantes, et qui éclos les fleurs des arbres me donne à méditer sur la simplicité du déroulement des cycles et de l’ordre divin! Quelle splendeur! Participer à cette explosion de Beauté et de fraîcheur renouvelées, quelle Grâce!
Et dire qu’il est si difficile, pour beaucoup, d’accueillir en soi-même le renouveau! Qu’il est si difficile parfois de naître à l’instant présent, simplement parce que l’ancien n’a pas été déposé, confié à l’Océan divin en temps voulu! Combien il peut être difficile d’accueillir la simplicité des cycles de vie…. de l’ordre divin pour sa propre vie! Et la Force de la Beauté divine qui se manifeste partout…. à tel point qu’elle en devient presque invisible tant elle est réelle! Merveilles de la création! Mais sommes-nous différents de la nature qui nous entoure pour ne pas voir avec tant de fascination et de joie le renouveau qui s’opère en nos coeurs chaque jour? Le déploiement de la Force divine chaque matin au réveil? Sommes-nous différents de la nature qui nous entoure pour ne pas pouvoir nous laisser porter simplement dans le déclin du jour, abandonnant soucis, tracas et luttes dans les profondeurs de la nuit, telle la végétation dans le repos de l’hiver!
Que se passe-t-il que l’homme veuille retenir les expériences belles ou douloureuses? Que se passe-t-il qu’il ne puisse simplement être? Que se passe-t-il que la vie comme la mort lui fasse peur au point de ne pouvoir les accueillir et lâcher simplement sans regrets? Et si l’homme se souvenait? s’il se souvenait de l’Eternité qui le traverse? S’il se souvenait de la Force du Renouveau qui ne possède rien et qui pourtant permet la manifestation du TOUT Miséricorde? Ne serait-ce pas tout simplement participer au Renouveau? Ne serait-ce pas tout simplement obéir aux lois divines et s’y soumettre?
L’intermède musical est tiré de l’album des Derviches de Damas Podcast: Avril, le renouveau