Plus le temps passe, plus les expériences de vie sont nombreuses et plus je me rends compte que toute lutte est vaine! Même la plus insignifiante. Les luttes n’amènent que souffrances, conflit et séparation. Je ne parle pas uniquement des luttes entre les gens, les peuples, non, je parle surtout des luttes que nous menons à l’intérieur de nous-même. Ces luttes pour ne pas laisser agir la Force d’Amour de Dieu à travers nous! Ces luttes par peur de perdre quelque chose, la face, une place, un statut, une croyance, le contrôle… ces luttes contre l’autorité, la hiérarchie, les idées des autres, les moeurs des autres… ces luttes avec la mort par crainte de la force de la vie, ces luttes pour ne pas fléchir, pour ne pas montrer sa fragilité. La lutte contre l’abondance et la joie simplement, contre le bonheur. En y regardant bien, chacun pourra découvrir que toute lutte est vaine et uniquement source de souffrance, tant morale que physique.
Toute lutte amène dans le corps des tensions, résistances, crispations qui tôt ou tard, deviendront douleurs, souffrances, séparant ainsi le physique de l’émotionnel, du mental et du spirituel. C’est ce que la médecine appelle « dépression » parce que l’être devient totalement séparé de la Force Divine, de la Source.
Relâcher ces luttes épuise et il faut savoir accepter cette phase particulière de fatigue. Prendre conscience du nombre d’années qu’elles sont maintenues et entretenues fait soudain l’effet d’un électro-choc et réveille ce besoin de retrouver un état de paix et la nécessité de retourner à la recherche de l’unité divine. Lâcher les résistances, les luttes, c’est ouvrir tout grand la porte aux flots infinis de la miséricorde de Dieu.
L’intermède musical est tiré de l’album de Kudsi Erguner Podcast: Toute lutte est vaine