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Suis-je aimé?

Dans le coeur de l’homme réside une question fondamentale et cruciale: « Suis-je aimé? » La réponse est attendue de l’extérieur. Il est en quête de cette réponse auprès d’un parent, d’un partenaire, d’un ami…. Mais se pose-t-il les questions: « Est-ce que j’aime ce que je manifeste? »,  « Suis-je la bonne personne pour m’aimer? »
S’il répond OUI à ces interrogations, alors assurément, il trouvera la manifestation de l’amour chez un partenaire, ou dans ses relations. S’il répond NON, à ces questions, certes, il n’a aucune chance de trouver quelqu’un qui puisse l’aimer! Comment pourrait-il espérer que quiconque aime ce que lui ne reconnait pas et n’aime pas?
Si la question était comprise dans le sens de: « Suis-je aimé de Dieu? » C’est dans le secret du coeur uniquement que la réponse serait entendue! « Cherche la réponse en ce même lieu d’où t’est venue la question. » (Mathnawî III, 1137) Rumî dit aussi: « Ce que Dieu dit à la rose pour épanouir sa beauté, Il l’a dit à ton coeur aussi! »
Lorsque l’homme sait qu’il est aimé, parce qu’il est la manifestation de l’Amour divin, il n’a plus besoin de chercher à l’extérieur. Il SAIT!
Pourquoi dès lors, continuer de chercher ce qu’il a déjà trouvé? Et s’il n’a rien perdu, quel besoin de chercher?
Quand dans le for intérieur il y a certitude  d’être aimé, alors il devient possible de témoigner cet Amour! Devenir témoin de l’Amour divin, c’est ETRE!
Le coeur, en toutes circonstances, est attaché au coeur du Bien-Aimé (Le Livre du Dedans, ch.44) Majnûn désirait écrire à Leyla: « Ton nom est sur mes lèvres, ton image est dans mes yeux, ton souvenir est dans mon coeur: à qui donc écrirais-je? »

Le Bien-Aimé est si proche de moi, plus proche que moi-même de ma propre âme.
Par Dieu! De lui, je ne me souviens jamais, car le souvenir est pour celui qui est absent.
(Rubâi’yât)

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