Pourquoi nous autres êtres humains, déployons-nous tant et tant d’efforts pour rester dans la lutte insensée de l’égo contre « JE SUIS » le divin au plus profond de nous ? Il est vrai que tant que nous dormons, nous ne pouvons pas prendre conscience de la nuit ni du jour ! Mais arrive forcément un moment où nous nous réveillons un tant soit peu, où nous pouvons discerner le jour de la nuit. Lorsque la lueur du jour pointe, une foultitude de contours, de formes se révèlent, se détachent des ténèbres et deviennent de plus en plus nettes. Nous pouvons soit les admirer, les contempler, les célébrer ou alors… les ignorer; toutefois cela ne changera rien à la réalité de ce qui EST! Il en va de même pour nous, lorsque nous sortons de notre léthargie intérieure, au moment où la Lumière se lève au fond de nos ténèbres de l’ignorance ! Et lorsque cela se produit, nous ne pouvons plus, par nos efforts, retenir la nuit ! Au début il est facile de discerner les premières lueurs de conscience… mais plus la Lumière se fait intense, plus il devient inconfortable pour l’égo, de regarder la réalité de « JE SUIS ». C’est alors que s’intensifie la lutte insensée du faire au détriment de l’Etre ! Nous connaissons tous ce processus pour le pratiquer avec succès ! Combien de fois ne nous posons-nous pas la question : « et dans cette situation que devrais-je faire ? » Combien de fois avons-nous le discernement nécessaire pour simplement être conscients de la présence de Dieu en nous? Etre conscients de la signification essentielle de « JE SUIS » ?
Jusqu’à quand et jusqu’où croyons-nous devoir mener cette lutte insensée ? Le moment ne serait-il pas propice pour prendre conscience que nous manifestons ce à quoi nous nous identifions ! Or ce qui « JE SUIS », en chacun de nous, EST perfection divine, EST Amour, Joie, Beauté et tous les attributs divins et n’est pas les émotions que nous ressentons ! « JE SUIS » n’est pas peur, tristesse, angoisse, colère etc… Il y a en nous manifestation de ces émotions par l’égo et si nous nous identifions à elles cela devient : JE fais (comme si j’étais la) peur, JE fais (comme si j’étais la) tristesse, JE fais (comme si…) angoisse, JE fais (comme si…) colère… etc… Autrement dit, nous projetons sur les autres nos attitudes émotionnelles et les en chargeons ! Nous les prenons alors comme alibis pour justifier nos actions !
Et si nous nous posions aujourd’hui les questions suivantes : « qui est « JE SUIS » aujourd’hui, dans cette situation présente » ? « Quelle place a réellement « JE SUIS » ici » ?
Et si nous laissions réellement « JE SUIS » être qu’est-ce que cela changerait à la situation ? Qu’adviendrait-il réellement ? Peut-être que le moment est opportun pour ce questionnement ?
Podcast et intermède musical: La lutte insensée