Archives de tags | émotions

Figure de proue

Les anciens navires étaient équipés d’une figure de proue à l’effigie humaine, d’un dieu, d’un animal ou d’un être fantastique rappelant le nom du navire parfois, mais étant surtout considérée comme protection pour affronter les dangers du grand large ! Si les marins d’autrefois confiaient leurs embarcations aux dieux de la mer, des vents, ou aux astres, ils n’étaient pas moins vigilants pour autant ! Il savaient que les protections fonctionnaient à conditions qu’ils respectent les lois de la nature. Tout marin averti savait combien il était difficile de traverser les océans sans encombre ! Tout capitaine avait à coeur de mener à bon port son navire !
Pourquoi me pencher sur cette métaphore ? Quel lien y a-t-il entre la figure de proue d’un navire et notre vie quotidienne ? Le lien est ce que chacun utilise comme gardien pour mener à bien sa Vie.
Quelle figure de proue avez-vous installée au navire qui vous est confié dans cette vie pour traverser les innombrables dangers parsemant votre chemin ? Quelle figure de proue représente la sécurité pour vous ? Je veux dire à quelle référence faites-vous appel au quotidien pour traverser les océans d’émotions que vous avez à franchir ? En qui placez-vous votre confiance pour ne pas succomber aux multitudes de tentations pouvant vous égarer ? Prenez quelques minutes pour imaginer cette figure de proue que vous pourriez utiliser, installer à la proue de votre navire pour vous rappeler combien il est important de ne pas relâcher votre attention, combien il est important d’assurer et d’assumer votre responsabilité pour cette traversée terrestre ! Imaginez que vous puissiez ressentir toute la force que revêt votre figure de proue et puisez sans limite, sans retenue dans ses ressources ! Ne doutez pas, jamais, de la grandeur et de la force du Gardien des Hommes. Dieu n’est-t-il pas Celui qui veille sur la traversée de chacun ? N’est-Il pas l’Etoile du berger? le Soleil de Tabriz ? Neptune, Orion, ou tout autre forme et bien plus encore que ce que le mental ne peut imaginer ?  Et si c’était Lui la figure de proue de tous les navires qu’adviendrait-il ? Ne serait-il pas venu alors le temps de la libération ? Pourquoi remettre à demain la Sécurité du Moment Présent ?

Podcast et intermède musical: Figure de proue

Haut de page

Rire et pleurer

C’est une méditation que je pratique avec mes petits-enfants mais qui peut très bien s’adapter aux adultes et leur être très utile aussi !

Rire et pleurer fait partie du quotidien des petits enfants, et plus tard, en grandissant, les pleurs cèdent la place à la colère, à la frustration, à la déception, aux moqueries voire à l’irrespect des autres, de ses propres émotions ou de soi-même ….
Cette méditation ne demande pas de s’installer dans un lieu précis, juste d’être pratiquée sur le vif d’une situation difficile pour l’enfant ou l’adulte… Elle demande de s’arrêter quelques instants sur ce qui se passe réellement au fond de l’être, dans la nature profonde et véritable de l’individu.
Alors, imagine que le jeu que tu viens de partager avec d’autres enfants, ait fait de toi le vainqueur… ressens la joie et la fierté que cela te procure. Combien tu te sens important et valorisé. Tu es le plus fort ! Tes joues se colorent et tu es rayonnant ! Tout va bien pour toi, bravo ! C’est super de vivre la réjouissance d’une victoire ! Et juste pour quelques instants, regarde tout au fond de ton coeur si cette victoire change véritablement quelque chose à qui tu es et à ta vie d’enfant…. Regarde simplement et ressens… ne rejette pas la joie qui inonde ton coeur. Regarde simplement que tu n’es pas cette victoire même si elle te fait super plaisir et que non, elle ne change pas l’enfant que tu es dans ton coeur. Elle te permet par contre de grandir la joie et l’amour qui circulent en toi. Et prends le temps de regarder le visage de celui qui a perdu …. de ressentir ce qu’il éprouve… ta victoire change-t-elle vraiment quelque chose à l’enfant qu’il est ? Sa défaite change-t-elle quelque chose à l’enfant qu’il est ?
Puis lorsque dans le même jeu ou un autre… tu es celui qui perd prends aussi le temps de ressentir ta déception, ta colère, ta frustration voire peut-être même le mépris qui s’éveille dans ton coeur pour celui qui a gagné ! Le fait de pleurer change-t-il quelque chose à l’enfant que tu es ? Et regarde au fond de ton coeur…. cette défaite change-t-elle véritablement quelque chose à l’enfant que tu es ? Ta vie en est-elle affectée ? NON ! Tu n’es pas la défaite ! Ce n’est qu’un jeu et tu peux grandir dans ton coeur en laissant la joie illuminer ton regard pour celui qui vient de gagner cette partie. Sa victoire change-t-elle quelque chose à qui il est ? Tout au fond de lui ? NON ! Ni la victoire, ni la défaite ne peuvent changer ta nature profonde. C’est un peu comme si tu regardais du haut d’une montagne la vie qui se déroule dans une vallée : ceux qui courent, ceux qui marchent, ceux qui gagnent et ceux qui perdent…. est-ce que la Vie en est affectée ? NON ! seules les émotions te font croire que tu as échoué ou que tu es un héros ! parce que tu crois que tu es ce que tu vis. Regarde du haut de la montagne, même si tu n’es pas parmi ceux qui courent, ceux qui marchent, ceux qui gagnent ou ceux qui perdent, la vie continue ! La vie se déroule comme elle doit, avec des rires et des pleurs, avec des joies et des déceptions. Mais derrière tout cela il y a toujours l’amour qui coule dans le coeur des gens ! Alors réjouis-toi lorsque tu gagnes et ne te mets pas en colère lorsque tu perds et essaye de te réjouir pour celui qui a gagné ! Imagine, la prochaine fois que tu gagnes, si tous les enfants se réjouissent pour toi, avec toi, ce que ton coeur ressentira comme amour !
La haine et la vengeance sont des graines d’amour non reconnues et non plantées. Si tu choisissais de planter toutes les graines d’amour et de joie que contient ton coeur serais-tu plus ou moins heureux ? Cela changerait-il quelque chose à qui tu es dans ta nature profonde ?
Bien que cela ne changerait pas ta nature profonde, au moins tu utiliserais tout son potentiel et cela change tout pour ta vie et celle des autres !

Podcast et intermède musical: Rire et pleurer

Haut de page

La lutte insensée

Pourquoi nous autres êtres humains, déployons-nous tant et tant d’efforts pour rester dans la lutte insensée de l’égo contre « JE SUIS » le divin au plus profond de nous ? Il est vrai que tant que nous dormons, nous ne pouvons pas prendre conscience de la nuit ni du jour ! Mais arrive forcément un moment où nous nous réveillons un tant soit peu, où nous pouvons discerner le jour de la nuit.  Lorsque la lueur du jour pointe, une foultitude de contours, de formes se révèlent, se détachent des ténèbres et deviennent de plus en plus nettes. Nous pouvons soit les admirer, les contempler, les célébrer ou alors… les ignorer; toutefois cela ne changera rien à la réalité de ce qui EST! Il en va de même pour nous, lorsque nous sortons de notre léthargie intérieure, au moment où la Lumière se lève au fond de nos ténèbres de l’ignorance ! Et lorsque cela se produit, nous ne pouvons plus, par nos efforts, retenir la nuit ! Au début il est facile de discerner les premières lueurs de conscience… mais plus la Lumière se fait intense, plus il devient inconfortable pour l’égo, de regarder la réalité de « JE SUIS ». C’est alors que s’intensifie la lutte insensée du faire au détriment de l’Etre ! Nous connaissons tous ce processus pour le pratiquer avec succès ! Combien de fois ne nous posons-nous pas la question : « et dans cette situation que devrais-je faire ? » Combien de fois avons-nous le discernement nécessaire pour simplement être conscients de la présence de Dieu en nous? Etre conscients de la signification essentielle de « JE SUIS » ?  
Jusqu’à quand et jusqu’où croyons-nous devoir mener cette lutte insensée ? Le moment ne serait-il pas propice pour prendre conscience que nous manifestons ce à quoi nous nous identifions ! Or ce qui « JE SUIS », en chacun de nous, EST perfection divine, EST Amour, Joie, Beauté et tous les attributs divins et n’est pas les émotions que nous ressentons ! « JE SUIS » n’est pas peur, tristesse, angoisse, colère etc… Il y a en nous manifestation de ces émotions par l’égo et si nous nous identifions à elles cela devient : JE fais (comme si j’étais la) peur, JE fais (comme si j’étais la) tristesse, JE fais (comme si…) angoisse, JE fais (comme si…) colère… etc… Autrement dit, nous projetons sur les autres nos attitudes émotionnelles et les en chargeons ! Nous les prenons alors comme alibis pour justifier nos actions !
Et si nous nous posions aujourd’hui les questions suivantes : « qui est « JE SUIS  » aujourd’hui, dans cette situation présente » ? « Quelle place a réellement « JE SUIS » ici » ?
Et si nous laissions réellement « JE SUIS » être qu’est-ce que cela changerait à la situation ? Qu’adviendrait-il réellement ? Peut-être que le moment est opportun pour ce questionnement ?

Podcast et intermède musical: La lutte insensée

Haut de page

La maison aux trois chambres

Nous allons aujourd’hui visiter la maison aux trois chambres! En fait c’est ta maison secrète…

Pour y aller, tu peux soit te coucher bien à plat sur le dos, et poser tes mains sur ton ventre ou alors tu peux te mettre assis en tailleur… prends quelques respirations profondes… joins tes mains au-dessus de ta tête pour t’étirer vers le ciel … et sens que tu deviens comme la montagne… stable et fort… on respire quelques fois ensemble… relâche tes mains … et pose-les sur tes cuisses… et on y va… imagine que dans ton coeur se trouve une maison qui a trois chambres… tu peux l’imaginer cette maison ?… alors on va entrer et visiter ces trois chambres… on commence par la porte de droite… on ouvre tout doucement… et on regarde dedans… c’est la chambre où tu peux venir si tu te fais mal… si tu es malade… si tu es fâché avec un petit copain ou un copine, tes parents … si tu es jaloux … mais avant d’entrer tu dois retirer un vêtement… on ne peut pas entrer dans cette pièce avec l’habit de la colère ou de la jalousie ni de l’envie… alors imagine que tu retires  ce vêtement… tu le déposes par terre … regarde bien comme c’est tout blanc dans cette chambre… il y a des tapis tout doux … des coussins moelleux … on dirait des nuages… tout est tranquille dans cette chambre… maintenant tu peux entrer … promène-toi … regarde partout et trouve le meilleur endroit pour t’asseoir ou te coucher… le plus doux… le plus confortable pour toi et tu t’installes… respire profondément et sens comme tu deviens léger… comme ton corps se détend… que tu n’as plus mal nulle part… que tu guéris plus vite… que ton coeur se réchauffe et que tu n’es plus ni fâché ni jaloux… c’est magique !… tu peux même sentir dans tout ton corps comme si une rivière de lumière blanche coulait… tu la sens ??? ça fait du bien… tu deviens tout léger… comme la lumière… et la joie te remplis….te remplis… te remplis… et quand tu es tout plein de joie tu peux sortir de cette chambre… et on va vers la porte de gauche… on l’ouvre tout doucement… on regarde dedans… ici c’est la chambre où tu peux venir quand tu n’arrives pas à sortir de tes émotions… quand tu restes triste… que tu n’arrives pas à te consoler… à te calmer… quand tu en veux à quelqu’un …. et que tu penses toujours à la même chose qui te fais de la peine…. c’est la chambre du silence … regarde… il y a des coussins d’amour avec des bras pour t’accueillir… ils sont tout rouges et y en a un peu partout… ils ont l’air vraiment doux… mais avant d’entrer…. tu dois retirer  le vêtement qui te garde prisonnier de la tristesse et des pensées qui ne s’arrêtent pas… ça y est?  alors maintenant tu peux entrer… promène-toi dans cette chambre et choisis l’endroit où tu veux te poser… les coussins dans lesquels tu vas te blottir… et laisse ces coussins d’amour te serrer dans leurs bras… tu sens comme ton coeur devient léger et lumineux ??? comme le silence se fait dans ta tête et comme tu te sens bien dans ces coussins d’amour ?… quand tout est silencieux et que tu te sens détendu et joyeux tu peux à ton tour faire un gros câlin aux coussins… leur dire merci… et sortir de cette chambre… et on va ouvrir la dernière porte… celle qui est au milieu… doucement… on regarde dedans… ici c’est la chambre d’arc-en-ciel… c’est la plus grande des trois… mais pour y entrer tu dois retirer le vêtement de la peur… c’est bon ?… tu peux entrer … c’est super parce que tu peux jouer avec l’arc-en-ciel… tu peux te baigner dans toutes ses couleurs… tu peux jouer de la musique… tu peux danser et chanter sur l’arc-en-ciel… tu peux faire des cabrioles… c’est trop rigolo… et plus tu joues avec lui… plus tu te sens bien… paisible… tranquille dans ton coeur… tu peux même sentir ton coeur qui grandit… qui grandit… qui grandit… et qui devient comme l’arc-en-ciel… tout léger… et tu peux t’y reposer un moment… et tu deviens encore plus grand…. tu peux sentir le ciel tout entier dans ton corps… tu le sens ??? c’est génial… eh bien quand tu es aussi grand que le ciel et que ton coeur est comme un arc-en-ciel… tu n’as plus peur de rien… tu peux essayer de faire des choses qui te faisaient peur… et tu verras…. tu y arrives !… essaye… Tu as vu ?… ça marche !… alors quand tu seras sorti de ta maison secrète… tu sauras que tu peux dépasser tes peurs et que cela te fera grandir… grandir dans ton coeur… n’oublie pas de venir dans ta maison quand tu seras triste, fâché, jaloux, malade…ou quand tu auras trop peur… tu y penseras ??? tu pourras aussi demander à tes parents de t’amener à ta maison qui fait grandir… et maintenant il est temps de sortir… et d’ouvrir tes yeux… de t’étirer… et on se retrouve bientôt…

Podcast et intermède musical: La maison aux trois chambres

Haut de page

Méditation pour enfants

Une nouvelle rubrique s’est ouverte dans l’espace de ce blog : Méditation pour enfants ! Rubrique destinée aux enfants… pour les accompagner à grandir émotionnellement et spirituellement. J’y propose de courtes méditations que les enfants pourront écouter et pratiquer en tant que tel, le mieux étant bien entendu de pratiquer avec leurs parents, ou l’adulte qui s’occupe d’eux ! Il est primordial de donner la possibilité à un enfant de se construire émotionnellement et spirituellement, non pas à travers des théories mais bien plutôt à travers les expériences quotidiennes. Seul, il ne peut le faire ! Il a besoin d’un guide, d’un maître, d’un « éducateur », tout comme pour tout autre apprentissage ! Alors, à vous, parents, grands-parents ou responsables d’éducation, je propose de mettre en pratique avec les enfants, ces principes spirituels sous forme de méditations, d’histoires à raconter ou d’exercices en cas de crise. Les occasions sont nombreuses en une seule journée !!!
Il est important que l’enfant puisse apprendre à reconnaître ce qui se passe en lui. Apprendre à devenir conscient des mécanismes qui le freinent dans sa liberté spirituelle, dans sa respiration, dans son élan d’amour pur. Qu’il soit en colère, triste, agité, irritable, agressif ou totalement replié sur lui-même ne le laissez pas s’engluer (et vous non plus !) dans son magma émotionnel. Profitez de cette occasion pour « laver », purifier son coeur en utilisant le souffle. Respirez avec lui, soufflez les nuages de son coeur et du vôtre, gonflez des ballons d’amour, visitez les pièces de sa maison intérieure… utilisez l’exercice que vous sentez être le mieux approprié à la situation, cela ne vous prendra que quelques minutes et fera toute la différence pour la prise de conscience de chacun ! L’enfant pourra alors poursuivre sa vie d’enfant heureux et vous la vôtre tranquille et bienveillant, sans inquiétude. Tout le monde se trouvera grandi dans son coeur, et chacun pourra expérimenter l’immensité du ciel pur de la conscience quelques minutes par jour au début, puis de plus en plus souvent…. jusqu’à pouvoir gérer ses émotions, son mental et suivre la voix divine qui le guide !
L’enseignement spirituel n’attend pas pour être pratiqué, il devrait pouvoir être un acte naturel d’hygiène, au même titre que n’importe quelle méthode d’hygiène corporelle !
Rûmî dit : « L’enseignement est comme une lampe allumée qui donne un baiser à une lampe qui ne l’était pas encore, puis s’en va… »
Prendre un enfant dans ses bras, le serrer sur son coeur et partager avec lui le souffle divin, est le meilleur moyen de transmettre l’enseignement !

Méditation pour enfants

Haut de page