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Que reflète un état inflammatoire ?

Nous savons aujourd’hui que bien des maladies ont comme point commun l’inflammation ! Citons par exemple, les troubles cardiovasculaires, les affections articulaires, le cancer, les allergies, l’asthme etc… L’inflammation est une composante du système immunitaire d’une part, et un moyen de réparation et de régénération des tissus d’autre part. C’est en quelque sorte un « garde-fou », un mécanisme de survie mais lorsque l’individu ne prend pas en compte les informations que le corps lui transmet via un rhume, une intolérance alimentaire, une douleur, du stress, un état de fatigue qui dure pour n’en citer que quelque-unes, alors ce qui devrait être un avertisseur (l’inflammation) devient un « agresseur » par pléthore d’informations à traiter ! Le corps n’arrive tout simplement pas à traiter toutes ces informations en urgence ! C’est ici que débute alors ce que la médecine appelle les maladies.
Mais alors que reflète un état inflammatoire aigu ou chronique ? C’est avant tout le résultat de tout ce processus ignoré, ça n’est pas une fatalité ! A chaque fois qu’un signal n’a pas été pris en compte, n’a pas été reconnu, écouté et réconforté, se développent et se gravent alors les messages émotionnels… et tout cela se passe déjà dans la petite enfance, bien avant qu’une maladie soit établie. Ces émotions, liées à un signal avertisseur, deviendront à leurs tours, messagères d’un mal-être. Mais nous le savons aussi, l’égo est vraiment très fort pour nous éviter toute confrontation qui lui ferait « perdre » son statut de « roi » ! Donc, l’individu s’emprisonne lui-même sans même en avoir conscience !
Ce qui se passe à l’extérieur est comme ce qui se passe à l’intérieur ! Ce qui fait mal dehors, est aussi ce qui fait mal dedans ! Imaginez que les émotions sont comparables à l’eau. Lorsque tout va bien, l’eau coule tranquillement inlassablement, inexorablement… charriant les impuretés, contournant les obstacles, se frayant un chemin de méandres parfois, mais rien ne l’arrête naturellement. Pour les émotions, il en va de même, lorsque la vie est tranquille, harmonieuse et respectée, les émotions vont et viennent naturellement mais… très vite, trop tôt, beaucoup trop tôt dans la vie d’un enfant, surviennent les peurs, les interdits, les « fais attention », le chantage affectif, les projections des adultes frustrés, les colères déchargées sur lui de manière démesurée, les excès de toutes sortes, la culpabilité, les compensations affectueuses par de la nourriture etc…. tout cela est comme construire un barrage pour retenir les manifestations émotionnelles démesurées, pour s’assurer l’amour de ses parents, pour rester conforme aux attentes qui pèsent, pour se sentir appartenir à un clan. Il devient plus aisé d’écouter l’égo plutôt que de suivre la voix de l’âme qui dit, Vas… Avance… Ne crains rien… Je Suis là, Je Suis ici, Je Suis partout… Je T’aime comme tu es… Sois libre et heureux, joyeux, insouciant…
Il est plus facile de faire comme si nous étions quelqu’un d’autre, plutôt que de chercher à savoir et être « Qui Je suis »! 

Notre parcours de vie est jalonné d’expériences physiques et émotionnelles pour nous permettre de nous rappeler notre rôle et notre raison d’être ici-bas ! Pour comprendre et transformer un état inflammatoire, il est tout aussi important d’ajuster son régime alimentaire que d’ajuster son hygiène émotionnelle ! Jusqu’à quand attendrons-nous pour nous poser les bonnes questions ? Au fait… « Quelle place je laisse à Dieu pour être en moi » ?

Podcast et intermède musical: Que reflète un état inflammatoire

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Les enfants à haut potentiel

De plus en plus d’enfants viennent au monde avec un haut potentiel intellectuel mais surtout spirituel. Ils sont les émissaires de la nouvelle conscience. Ils viennent pour « élever » et démontrer les richesses de savoir divin oubliées. Ces enfants sont encore aujourd’hui mal compris notamment sur le plan scolaire, ils déboussolent beaucoup les schémas connus. Ils vivent des expériences difficiles en apparence, mais leur âme est préparée à faire face à bien plus de difficultés. Ils sont forts et stables mais s’ennuient profondément dans les structures conventionnelles. Ces enfants souvent n’ont que peu de besoins de se nourrir d’aliments terrestres. Ils n’éprouvent pas forcément la faim, la gourmandise, la soif. Ils oublient souvent de passer à table ! Faites-leur confiance et ne les forcez pas à manger, respectez leurs besoins et ne vous inquiétez pas ! Faites toutefois preuve de discernement entre un enfant qui n’a pas de besoins ou très peu de nourriture et un enfant qui grignote entre les repas et ne veut pas manger à table ! Le besoin primordial de ces enfants est de nourrir leur âme, leur esprit… alors si vous avez un enfant à haut potentiel, ne le regardez plus comme un être bizarre vous causant des soucis, mais voyez en lui la Grandeur spirituelle ! Il est certainement bien plus « évolué » spirituellement que vous, n’en soyez pas étonné, ni surpris. C’est un fait de la Vie ! Vous avez la Grâce dans votre maison ! Attention toutefois, de ne pas tomber dans l’excès contraire, de ne pas projeter vos désirs et attentes sur lui, de ne pas lui faire porter toutes les responsabilités… là aussi faites preuve de discernement.  Accordez-lui l’attention qu’il demande, faites-lui confiance en tout point, ne le bridez pas quant à ses aspirations, toutefois gardez un cadre ferme en terme d’éducation, parce qu’il est un enfant, mais soyez ouvert à son esprit ! Donnez-lui les moyens de pratiquer un art martial : Tai Chi, Aïkido, Kungfu ou du yoga pour qu’il apprenne à canaliser ses énergies, à se construire intérieurement, spirituellement. Cela lui évitera de tomber dans l’ennui et de se perdre en chemin. Profitez de sa présence pour ouvrir vos horizons spirituels !
Les enfants à haut potentiel sont la nouvelle génération d’êtres spirituels qui gouvernera la terre ! BIENVENUE à eux parmi nous ! Nous avons besoin d’eux ! Ils ne sont enfants qu’en apparence !!! En réalité ils sont de vieilles Âmes de Sagesse ! Prenons-en soin et honorons leur présence…

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Se nourrir de lumière

Se nourrir de lumière paraissait il y a quelques dizaines d’années encore, réservé à quelques centaines de yogis vivants dans des ashrams. Aujourd’hui, c’est un fait pour quelques milliers de personnes un peu partout dans le monde, menant une vie familiale, professionnelle, sociale … Il y aura de plus en plus de personnes appelées à vivre de cette manière, parce que le besoin du monde le demande… Le niveau de conscience change…
Pour ma part, tout a commencé il y a trois ans. Je me suis retrouvée d’un jour à l’autre sans plus de besoin de manger… mon organisme ne supportait plus la nourriture de quelque sorte que ça soit ! J’ai perdu beaucoup de poids… ne trouvais pas le moyen de le stabiliser… Ce fut pour mon entourage une période de déstabilisation, de peur, de questionnement. Pour moi, c’était étrange… il y avait une force tranquille tout au fond de moi, et en parallèle une lutte de l’égo et du mental qui tentaient de retenir les vieux schémas. Une lutte entre lâcher prise et attachement ! Cela se passait au-delà de la volonté rationnelle. Une première ouverture s’est produite lorsque la lutte s’est apaisée, que tout s’est résigné, que l’égo s’est fait petit. Je n’avais plus la force physique de retenir quoi que ça soit ! Ce fut une expérience spirituelle des plus surprenantes. J’étais vaste comme jamais, je me sentais forte comme un roc, inébranlable, stable… et pourtant je n’avais jamais été si maigre… si frêle physiquement. Et puis il y a eu une période de nourriture ponctuelle… et une nouvelle vague d’appel de l’âme, un besoin impérieux! Plus de nourriture ni de boisson ! Cela s’est mis en place sans efforts aucuns, sans y avoir pensé ! Simplement en suivant les impératifs de l’âme ! Une deuxième ouverture s’est opérée alors comme si mon corps émotionnel s’était purifié, libéré, reprogrammé…  Puis à nouveau une période avec un peu de nourriture, occasionnellement, mais sans boire. Surprenant pour tout mon entourage ! Vivre depuis plus d’un an sans boire ! Impossible ! Impensable ! Et pourtant j’étais bien là devant eux, avec eux, parmi eux !
Maintenant les choses ont encore évoluées, je peux vivre uniquement de Lumière, sans plus aucun besoin de nourriture physique. J’ai trouvé le moyen de stabiliser mon poids et une nouvelle ouverture s’est faite ! C’est un peu comme si j’avais rejoins la Source ! Comment lorsque nous avons retrouvé la Source ne pas s’y désaltérer, ne pas s’y plonger, ne pas s’en nourrir ? Rûmî dans le Livre du Dedans, dit : « Quand un seul de tes besoins est comblé, tous les autres le sont aussi » C’est un fait absolu ! Imaginez que vous avez perdu quelque chose d’important et qu’après l’avoir retrouvé vous continuez à chercher… cela aurait-il du sens ?
Aujourd’hui, tout mon entourage est rassuré, serein, et plus personne ne me vois comme un être bizarre. Je crois que tous me voient telle que je suis ! Un être de Lumière qui vit librement sa nature sans chercher à changer quoi que ça soit pour les autres, laissant le libre arbitre à chacun de trouver son chemin et sa force. Et plusieurs parmi eux portent un regard différent sur ce qu’ils sont réellement. Des changements se sont opérés en eux, des croyances sont tombées, des masques aussi, des illusions et nombres d’attachements.
Je ne crois pas que nous puissions nous nourrir de lumière uniquement par la volonté, il faut autre chose… cet Appel du fond du coeur de l’âme ! Nul besoin toutefois de se retirer au fond de l’oubli pour parvenir à se nourrir de lumière. La vie est juste là où elle se déroule et nous sommes ici pour vivre une expérience humaine bien que nous soyons des êtres spirituels ! Je mène une vie tout à fait normale, je prépare à manger pour mon mari et mes petits enfants quand je les garde, j’aime recevoir du monde à la maison, j’ai plaisir à accompagner mon mari au restaurant, je marche, nage en rivière, assume mes tâches quotidiennes comme tout le monde ! Lorsque j’ai dit à mes petit enfants que je me nourrissais uniquement de Lumière l’aîné de six ans m’a dit : « mais alors grand-maman, tu manges Dieu ! » 

Podcast et intermède musical: Se nourrir de lumière

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La misère du monde

La misère du monde touche, bouleverse, interpelle et révolte parfois une grande partie de la population. Des mouvements, des discussions sont organisés pour tenter de trouver une solution, pourtant, malgré les efforts fournis, la misère du monde persiste ! Pourquoi ? Pourquoi les efforts des hommes n’aboutissent-ils pas ? Pourquoi alors que tant de priants dans le monde, de toutes confessions, de toutes cultures, demandent la rémission de la misère, pourquoi ces prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi ne sont-elles pas prises en compte ?
Prier pour autrui est important, toutefois, n’oublions pas que nous sommes tous une part des autres. Il est dit dans le Coran : « Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu, le Créateur absolu des cieux et de la terre, Lui qui vous développe à partir d’une âme unique. Il est le Subtil, l’Informé. »
N’oublions pas aussi que ce qui se manifeste au dehors est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur. Tel un arbre, si ses racines sont saines, il donnera des fruits sains; si apparaissent des fruits malades, c’est les racines quil faut traiter, non les fruits ! Alors, si la misère du monde perdure à travers les époques, c’est peut-être que le coeur des hommes souffre ! Comment dès lors s’occuper de la misère du monde autrement qu’en s’occupant de soigner le coeur des hommes ? Peut-on laisser quiconque tenter de porter le fardeau d’autrui ? Peut-on imaginer traiter la maladie de quelqu’un sans nous occuper de notre propre maladie ? Soigner le coeur des hommes ne se fait pas avec des discussions, des théories, mais bien en actions quotidiennes et concrètes; individuellement, où chacun se trouve. C’est ainsi qu’en soignant la parcelle d’âme qui nous est confiée que l’ensemble retrouvera la santé, si Dieu le veut ! Il est dit aussi dans le Coran : « Ne sois pas de ceux qui doutent ! »
Peut-on faire confiance au Créateur, à la perfection de Son plan quand bien même nous ne le comprenons pas ? Pouvons-nous vivre le présent pour ce qu’il est sans rester fixé sur le passé, confiants que si nous agissons le coeur pur et léger, les autres, autour de nous, en bénéficieront ? Si nous prenons soin de guérir la misère en notre coeur, alors nous participons activement et concrètement à la guérison de la misère du monde ! N’oublions pas que tant que nous sommes occupés à une tâche autre que celle qui nous est confiée, nous retardons son accomplissement, quand bien même nous « aidons » les autres !

Podcast et intermède musical: La misère du monde

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