La lumière de la foi

La lumière de la foi a été déposée dans le coeur de l’homme par Dieu, pour qu’il puisse discerner le beau du laid. C’est parce que cette lumière brille au plus profond du coeur de l’homme, qu’il connaît la Beauté. Comment pourrait-il savoir s’il n’avait vu Beauté sublime que pareille chose puisse exister ? Oui, Dieu n’a pas de contraire, il a dit : « J’étais un trésor caché et j’ai voulu être connu ». L’homme, par la lumière de la foi, est tenu de laisser briller la beauté de ce trésor caché au coeur de son coeur !
L’homme est pris entre deux manifestations : il possède à la fois la Connaissance, la raison pure et à la fois l’animalité. Il est en litige entre ces deux ! Il est empli « d’idoles » que sont la cupidité, l’envie, la jalousie, le désir, la haine, l’ignorance… et leur obéit … et il est empli de tous les attributs divins et doit apprendre à s’y soumettre, à les manifester, à les laisser se matérialiser à travers ses actes. Tâche difficile que Dieu lui a confiée ! Pourtant Dieu ne confie pas au hasard les tâches, il offre tout ce qu’il faut pour les accomplir ! Sa Bienveillance et sa Générosité sont sans limites ! Quand bien même, l’homme croit pouvoir chasser hors de lui, par ses propres moyens, les démons ces idoles qui l’habitent, il se rend compte après bien des efforts, que seule la lumière de la foi lui permet de s’en remettre à Dieu, d’implorer son pardon et son amour pour enfin,  se laisser guider par Lui sur le chemin de l’Eveil et de la Libération. Si tant de « démons » n’avaient été mis dans le coeur de l’homme, comment pourrait-il savoir que tant d’Amour et de Lumière attendent à être manifestés ? L’homme ne connait les choses que par leurs contraires ! Ainsi donc, si l’homme prend conscience des « poisons », des idoles dont il se nourrit, inévitablement, à un moment, il cherchera l’anti-dote ! Inévitablement à un moment dans sa vie, il cherchera ce qui se cache derrière les ténèbres de l’ignorance… il sera alors appelé à se laisser dépouiller par les Grâces divines, d’une manière qu’il ne pouvait imaginer avant qu’Elles n’arrivent!

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A chaque jour suffit sa peine

Nous pouvons lire dans les textes sacrés : « A chaque jour suffit sa peine » et pourtant chaque jour nous avons tendance à l’oublier ! Oui, chaque jour nous tous ou presque, oublions de ne pas nous encombrer des situations passées, des rancunes d’hier, des blessures d’autrefois, des querelles anodines au fond, et qui, pourtant, à force de les ressasser sont devenues dramatiques, source de véritables conflits, de souffrances voire de maladies !
A chaque jour suffit sa peine signifie bien pourtant l’inutilité de se charger du fardeau d’hier ! Hier est passé et ne reviendra plus, demain n’existe pas encore, seul aujourd’hui est ! Si nous restons accrochés aux émotions, peurs, situations conflictuelles passées tout comme aux belles choses, nous ne sommes tout simplement pas disponibles pour vivre sereinement aujourd’hui et célébrer les louanges divines ! Non seulement nous n’avons pas honoré hier puisque nous sommes restés accrochés à un fragment d’hier, mais nous le gardons bien ficelé sur notre coeur, alourdissant ainsi la charge d’aujourd’hui ! Quel gaspillage ! Etres de peu de Foi que nous sommes ! A chaque jour suffit sa peine nous dit pourtant que rien ne sera insurmontable aujourd’hui, si nous vivons simplement les situations comme elles se présentent… : un apprentissage dans l’application de la Foi !
Nous sommes issus d’une Source d’Amour infini, nourris et chéris, ne manquant de RIEN, possédant TOUT ! Aucun fardeau ne sera trop lourd ni pour nos épaules, ni pour notre coeur ! A force de garder sur le dos et sur le coeur les charges passées, combien d’entre-nous finissent en « burn out » ?Il suffit pourtant de si peu pour se décharger, chaque soir, du poids des peines quotidiennes ! Il suffit de prendre un temps pour honorer Dieu, pour Le glorifier, pour implorer Sa bénédiction et en un clin d’oeil, nous sommes libres de toute peine, de toute charge, de tout encombrement ! Prendre le temps de laisser derrière soi colère, attachement, peurs, envie, jalousie, cupidité, tracas, conflits et mesquineries… tout ce qui nous procure un alibi en fait pour ne pas vivre simplement le bonheur divin. Si nous prenons le temps de poser un regard bienveillant, chaque soir, sur les situations, les personnes que nous jugeons responsables, y compris sur nous-mêmes, si nous prenons un temps pour remercier de ce jour, de ces expériences, pour demander un « don d’amour » où déposer nos manquements, nos erreurs, nos violences verbales, énergétiques ou physiques, alors nous serons surpris de voir grandir en nos coeurs, la joie, la légèreté, la bonté, la compassion et l’amour. Nous serons surpris alors, de comprendre que notre vie finalement n’est faite que « d’aujourd’hui » sans hier ni demain…. faite d’instant « présent », d’instant où nous sommes présents à la Vérité divine, à l’Amour divin… Présents à servir le Plan divin, les autres, nous-mêmes. Présents à utiliser les ressources infinies déposées en nous, en toute confiance, sereinement, joyeusement et généreusement ! Présents pour vivre paisiblement, silencieusement, tranquillement dans la Conscience de la Grande Félicité.
A chaque jour suffit sa peine, nous dit aussi que nous ne pouvons pas porter le fardeau de qui que ça soit, que nous ne pouvons pas priver qui que ça soit de ses expériences mais que nous avons tous la possibilité de porter un regard bienveillant sur le fardeau d’autrui et de ce fait ne pas l’alourdir !
Grandes sont les ressources d’Amour mises en nos coeurs !

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Le corps humain, cet astrolabe divin

L’homme, bien qu’étant la plus jeune créature apparue sur terre, croit être supérieur à toutes les autres de par son intelligence ! Or, son intelligence, justement, l’égare ! Elle le met en séparation d’avec son Essence ! Oui, ne l’oublions pas, l’homme est un être spirituel avant tout ! Le corps humain, cet astrolabe divin, que nous ne connaissons pas ou si peu, est bien au service de l’Esprit ! Pourtant dans le quotidien, l’homme agit comme si l’esprit était au service de son corps ! Il est obnubilé par son apparence, par ses compétences, par ses performances tant physique qu’intellectuelles mais il ignore tout ou presque de sa nature divine ! L’homme depuis bien longtemps, a perdu de vue son potentiel spirituel, sa nature spirituelle, à tel point qu’il croit qu’il en est tout simplement dépourvu et qu’il est le maître de la matière ! Qu’il peut tout par lui-même, qu’il dispose de tous les pouvoirs de décisions, de créations, de vie et de mort ! Oui, il s’imagine que parce qu’il domine la matière, il lui est supérieur, mais en réalité, il n’en n’est rien ! L’homme est avant tout un être spirituel qui vit une expérience humaine et non un être humain en quête de pouvoirs terrestres ! Tout ce qu’il découvre avec son intelligence, lui est accessible, parce qu’il est constitué et issu de ce qu’il cherche à expliquer ! Il ne découvre rien que son corps ne possède ! Une cellule peut-elle se souvenir, posséder une mémoire de quelque chose qu’elle n’aurait jamais expérimentée ? Le corps humain est une représentation parfaite du fonctionnement de l’immensité de la Grande Félicité dont il est issu !
Alors jusqu’à quand l’homme fera comme s’il était le seul maître à bord ? Quand prendra-t-il conscience qu’il est au service d’une Force qu’il ignore ? Que faudra-t-il que l’homme expérimente pour que se réveille sa nature spirituelle ? Pour qu’à nouveau, le corps humain, cet astrolabe divin, soit au Service de l’Esprit divin ? Le corps, ne l’oublions pas, est un vêtement qui permet de rendre visible les merveilles de Dieu, de l’Esprit. Il est le vêtement mû par le souffle d’Amour divin, au même titre que l’arbre est mû par le vent et permet ainsi de le rendre « visible » (le vent) ! Le corps humain est une merveille parfaite, constituée d’Essence parfaite, pour expérimenter dans la matière, les potentiels divins qui le constituent. L’intelligence de l’homme n’est qu’un fragment de la Sagesse, une cellule,  du corps de la Sagesse divine ! Elle n’est pas supérieure à Elle, mais provient d’Elle. La fonction première de l’intelligence ne serait-elle pas de manifester, tout comme le vent, tout comme le corps humain, l’immensité de la Grande Félicité ? Ne serait-elle pas au Service de l’Esprit ? Non pas pour L’expliquer rationnellement, mais bien pour le démontrer Lui, le Merveilleux, le Caché, l’Immensément Grand et Parfait, Lui, Dieu, le Sage, le Bienveillant, l’Omniscient, le Juste, le Bon, le Tout Généreux, Le Miséricordieux ? L’intelligence finalement, n’est autre qu’une manifestation du « souffle divin » rendant visible la Beauté des Attributs divins, et l’Immensité dont TOUT est issu ! Elle permet d’imager les richesses divines manifestées par le corps, par la matière, mais pas de s’approprier le savoir absolu de la matière ! Le savoir est une chose et la Sagesse en est une autre ! Le premier étant au service de la deuxième !
Le corps humain, cet astrolabe divin, n’est qu’une manifestation temporaire dans l’espace-temps tout comme une feuille de l’arbre ! Il naît, manifeste les richesses divines, et s’en retourne à l’Essence qui le constitue ! Pourquoi s’identifier et s’attacher tellement fort émotionnellement et matériellement alors à ce corps ? Pourquoi ne pas l’utiliser comme un tremplin pour prendre conscience de l’Essence divine qui l’anime et Lui faire confiance ? Pourquoi ne pas profiter de ce passage dans l’espace-temps pour expérimenter les merveilles divines et découvrir les potentiels mis à disposition plutôt que de s’alimenter de la peur de perdre le contrôle de ce corps, de la matière ? Pourquoi avoir si peur des maladies et des déchéances physiques si le corps est effectivement utilisé pour servir l’Esprit ? Je crois que tout simplement la peur est là parce que l’homme passe la plus grande partie de son temps à s’identifier à son corps plutôt qu’à l’Essence !

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Suis-je la bonne personne

Combien d’entre nous se posent la question, alors qu’ils traversent une période ou un épisode difficile dans leurs relations : « Suis-je vraiment avec la bonne personne? » ou « Qu’est-ce que je fais dans cette relation ? » et passent ainsi une grande partie de leur temps à chercher l’erreur en l’autre plutôt que de se poser la question en ces mots : « Suis-je la bonne personne » ? Ou : « Suis-je la personne qui manifeste les qualités divines déposées en elle » ? Ou : « Suis-je une personne suffisamment ouverte pour accueillir l’autre tel qu’il est » ? Ou encore : « Suis-je la personne que je montre » ? Il est certes difficile de se poser ce genre de questions alors que l’esprit est tourmenté, la souffrance présente et l’égo chef d’orchestre ! Aussi longtemps qu’un individu n’a pas ressenti le besoin de se remettre en question, n’a pas ressenti l’impératif de sortir de la léthargie dans laquelle il s’est lui-même englué, il cherchera un responsable au-dehors et trouvera toujours une bonne raison pour se justifier à lui-même. Que survienne une véritable séparation qui ébranle cet édifice factice, cet édifice fait de rêves et d’attachements à soi-même, attachement à l’égo, aux croyances et efforts fournis pour se conformer et se conforter dans un climat de souffrances et alors, comme tirée d’un profond sommeil, surgira une question nouvelle : Qui suis-je, moi ? Qui suis-je pour souffrir autant ? Qui suis-je pour ne pas oser changer quelque chose dans ma vie ? Suis-je vraiment la bonne personne ? Dans la bonne situation ?
Rûmî dans un quatrain nous dit ceci :

O corps fait de terre, ne parle pas de la terre
Ne dis que l’histoire de ce miroir pur
Le Créateur du monde a mis en toi un attribut
Ne parle pas d’autre chose que des attributs du Créateur

Oui, pourquoi parler des erreurs des autres, des attentes non satisfaites en soi, alors que siègent, au fond du coeur, l’amour débordant du Bien-Aimé et l’immensité de la Grande Félicité. Immensité qui contient tout, à qui tout retournera, y compris ce corps, ces combats intérieurs, ces efforts inutiles pour ne pas s’abandonner à l’Abondance de Son Amour ! Oui, nous sommes la bonne personne en toute situation ! Oui, nous sommes dans la bonne relation, puisque c’est cet espace-là que nous pouvons ouvrir à l’autre en ce moment ! Que s’ouvre la conscience et l’Espace disponible à une relation joyeuse et heureuse et surviendra alors, instantanément joie et bonheur dans le coeur, et le regard posé sur soi, sur l’autre, sur la relation changera lui aussi, instantanément, et tout deviendra différent ! Ce qui fait souffrir, c’est le manque d’Espace disponible à l’épanouissement des Attributs divins, c’est l’identification aux situations difficiles, c’est l’emprisonnement du souffle divin ! Apprendre aujourd’hui à relâcher, à laisser libre cours à ce Souffle, c’est reconnaître que nous sommes la bonne personne pour manifester les Attributs divins et vivre heureux, le moment présent, parce qu’il ne dure qu’un instant… (le moment présent) !
Toute forme d’attachement prive de la richesse du moment présent et empêche la célébration joyeuse de l’Amour, tout comme une eau stagnante ne peut irriguer une plaine et la faire fleurir !

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Le bonheur parfait

Suite à un différent sans importance, comme nous en vivons tous chaque jour, je me mis en quête de ces questions :  Le bonheur parfait existe-t-il ? dépend-il vraiment de quelqu’un d’autre ? Est-il jusifié de rendre responsable qui que ça soit de son propre état ou degré de bonheur ? Les réponses furent catégoriques : OUI ! le bonheur est parfait dans son essence et  NON ! Personne, absolument personne, ne peut être tenu pour responsable du bonheur ou du malheur de quelqu’un d’autre ! Chacun est responsable de son propre état de bonheur oui ! Il appartient à chacun de puiser ou non dans la réserve infinie de bonheur parfait, divin, déposée, tel un trésor, en soi. Le bonheur est un attribut divin parfait présent en chacun !  Le fait de vivre en état de bonheur ou non est le résultat de la manière dont chacun se sert, ou non, de cet attribut !
Alors comment puisons-nous, chacun, dans les réserves mises à notre disposition ? Sommes-nous seulement conscients de ces réserves ? Trop souvent malheureusement, nous les occultons, faisant comme si elles n’existaient pas ces réserves, comme si nous étions seuls, abandonnés, livrés à nous-mêmes ! Etres de peu de foi que nous sommes parfois ! Si nous étions conscients de la Perfection des Attributs divins, conscients de la Perfection de Création que nous sommes, alors nous n’aurions plus de place ni de raison de douter que le bonheur parfait est là, omniprésent en nous ! Qu’il nous est donné, de tout temps, n’attendant que d’être partagé, manifesté, utilisé ! Il en va de même pour tous les Attributs divins ! Nous sommes des êtres potentiellement parfaits, accomplis et nous l’ignorons ! Nous choisissons de rester prisonniers des filets de l’obscurité de l’ignorance parce que la voix de l’égo tente et réussit si souvent, de nous convaincre de sa vérité. Combien de fois, chaque jour, obéissons-nous à la voix de l’égo plutôt qu’à la Voie de la Sagesse ? Combien de fois cherchons-nous le responsable de nos états en nous-mêmes plutôt que chez l’autre ? Combien de fois osons-nous nous poser la question : « et dans cette situation, que se passe-t-il en moi pour que l’autre soit dans cet état ? » au lieu de nous dire : « et pourquoi l’autre ne se pose-t-il pas cette question ? »
Le bonheur parfait est là, présent à chaque instant de notre vie, libre à nous de l’honnorer ou de l’ignorer en toute connaissance de cause !

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