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Tu crois n’être qu’un petit corps

Tu crois n’être qu’un petit corps, mais en toi se déploie le macrocosme et tu es le Livre évident par les lettres duquel ce qui est Caché devient manifeste. (Rûmî)

Cette constatation de Rûmî est capitale pour le cheminement de l’homme sur terre. Pour la compréhension du sens de sa présence ici-bas. Pour qu’il puisse se remémorer, se rappeler de sa véritable nature, la Source d’Amour pur dont il est issu ! Pour qu’enfin il se rappelle qu’il est invité à expérimenter la magnificence divine, expérimenter la puissance de l’Amour divin. Qu’il est invité à faire le choix de ce qu’il veut réellement manifester : la peur liée à sa condition humaine et émotionnelle ou la confiance et la foi en l’Amour divin présentes au plus profond de lui !
Si l’homme avait conscience de QUI il est, il saurait, sans l’ombre d’un doute, qu’il peut tout et qu’en lui se trouvent les révélations du mystère divin ! Si l’homme prenait conscience que ce qu’il vit à l’intérieur de lui se manifeste au dehors, il lui deviendrait alors plus aisé de modifier ses pensées, son comportement et ses agissements. Si l’homme était conscient de l’impact de ses pensées, non seulement pour sa vie, mais pour tous les êtres, il y aurait de fortes chances pour qu’il y prête plus d’attention et qu’il choisisse vraiment ce qu’il veut vivre, expérimenter et dans quel monde il choisirait de vivre ! Tu crois n’être qu’un petit corps… et pourtant le fonctionnement de l’univers y est expliqué. L’inter-action entre nos organes n’est-elle pas similaire à celle de notre système solaire ? N’y a-t-il pas une perfection dans l’équilibre de nos différents systèmes physiologiques tout comme il y en a une dans l’équilibre de l’univers ? L’importance de chaque cellule, de chaque molécule y est démontrée ! Aucune cellule ne peut vivre par elle-même en dehors du corps et nous nous interrogeons sur notre appartenance à Dieu ? Nous doutons de la perfection d’amour divin alors que nous avons et vivons en nous cette perfection ? Que manque-t-il à l’homme ? RIEN ! Osons donc regarder au plus profond de notre coeur, osons écouter ce qui se vit réellement au-delà des émotions ! Prenons le temps de faire silence et de célébrer les merveilles qui n’attendent qu’à être manifestées ! Il n’appartient qu’à chacun de nous de choisir la manifestation du plus Beau de ce Qui EST en nous !
Je suis convaincue que notre corps est bel et bien une représentation du macrocosme. Convaincue que tout ce qui se passe à l’intérieur : peur, maladie, stress, ignorance de Qui nous sommes… a des répercutions à l’extérieur pour ne pas dire que ce que nous vivons à l’extérieur n’est que le reflet de ce qui se vit à l’intérieur ! Ainsi donc, comment imaginer la paix dans le monde possible quand à l’intérieur un conflit perpétuel règne ? Conflit d’identité : être ou paraître ? Conflit d’appartenance et de profit : matériel ou spirituel ? Tout ce que nous réglons ou ré-harmonisons sur le plan physique à des répercussions sur le plan mental/émotionnel et spirituel, comme tout ce qui se délie sur le plan mental/émotionnel a des répercussions sur les deux autres et ce qui se clarifie sur le plan spirituel, épanoui l’être tout entier et sert au Grand Tout… à tous les univers contenus dans l’univers !

Podcast et intermède musical: Tu crois n’être qu’un petit corps
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La lutte insensée

Pourquoi nous autres êtres humains, déployons-nous tant et tant d’efforts pour rester dans la lutte insensée de l’égo contre « JE SUIS » le divin au plus profond de nous ? Il est vrai que tant que nous dormons, nous ne pouvons pas prendre conscience de la nuit ni du jour ! Mais arrive forcément un moment où nous nous réveillons un tant soit peu, où nous pouvons discerner le jour de la nuit.  Lorsque la lueur du jour pointe, une foultitude de contours, de formes se révèlent, se détachent des ténèbres et deviennent de plus en plus nettes. Nous pouvons soit les admirer, les contempler, les célébrer ou alors… les ignorer; toutefois cela ne changera rien à la réalité de ce qui EST! Il en va de même pour nous, lorsque nous sortons de notre léthargie intérieure, au moment où la Lumière se lève au fond de nos ténèbres de l’ignorance ! Et lorsque cela se produit, nous ne pouvons plus, par nos efforts, retenir la nuit ! Au début il est facile de discerner les premières lueurs de conscience… mais plus la Lumière se fait intense, plus il devient inconfortable pour l’égo, de regarder la réalité de « JE SUIS ». C’est alors que s’intensifie la lutte insensée du faire au détriment de l’Etre ! Nous connaissons tous ce processus pour le pratiquer avec succès ! Combien de fois ne nous posons-nous pas la question : « et dans cette situation que devrais-je faire ? » Combien de fois avons-nous le discernement nécessaire pour simplement être conscients de la présence de Dieu en nous? Etre conscients de la signification essentielle de « JE SUIS » ?  
Jusqu’à quand et jusqu’où croyons-nous devoir mener cette lutte insensée ? Le moment ne serait-il pas propice pour prendre conscience que nous manifestons ce à quoi nous nous identifions ! Or ce qui « JE SUIS », en chacun de nous, EST perfection divine, EST Amour, Joie, Beauté et tous les attributs divins et n’est pas les émotions que nous ressentons ! « JE SUIS » n’est pas peur, tristesse, angoisse, colère etc… Il y a en nous manifestation de ces émotions par l’égo et si nous nous identifions à elles cela devient : JE fais (comme si j’étais la) peur, JE fais (comme si j’étais la) tristesse, JE fais (comme si…) angoisse, JE fais (comme si…) colère… etc… Autrement dit, nous projetons sur les autres nos attitudes émotionnelles et les en chargeons ! Nous les prenons alors comme alibis pour justifier nos actions !
Et si nous nous posions aujourd’hui les questions suivantes : « qui est « JE SUIS  » aujourd’hui, dans cette situation présente » ? « Quelle place a réellement « JE SUIS » ici » ?
Et si nous laissions réellement « JE SUIS » être qu’est-ce que cela changerait à la situation ? Qu’adviendrait-il réellement ? Peut-être que le moment est opportun pour ce questionnement ?

Podcast et intermède musical: La lutte insensée

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Ce que la joie permet

Nous allons aujourd’hui, les enfants, partir à la rencontre de ce que la joie permet de vivre lorsque nous la laissons se manifester !

Confortablement installé au sol, les jambes croisées, les mains posées sur les genoux, le dos bien droit sans crispation, les épaules détendues et relâchées, le menton un peu rentré pour étirer la nuque vers le ciel… sens-toi devenir aussi stable qu’une montagne et aussi immobile qu’elle… sens comme tu es fort en toi… ferme tes yeux et mets ton attention sur le rythme de ton souffle… laisse-le se faire… comme il est… observe et ressens… si tu as besoin de bâiller… fais-le… si tu as besoin de soupirer… fais-le… puis prends trois respirations lentes et profondes comme ça… et expire aussi lentement que tu peux… comme ça… écoute le bruit que ça fait… si ton ventre gargouille… ou si ça fait plus ou moins de bruit dans tes oreilles… laisse se faire tout ce qui a besoin… même rire… ou tousser… et détends tes épaules… tes mâchoires… ta tête… ton ventre… tes jambes et aussi tes mains… puis écoute encore comme ça devient calme maintenant… comme à la montagne… quand c’est tout calme, c’est facile d’aller dans le coeur… comme si on descendait les escaliers de la maison pour aller à la cave… sauf que dans le coeur… il y a toujours de la lumière … il y a toujours de la joie… même quand on est triste… ou fâché… ou carrément en colère très fort… si on ouvre la porte du coeur et bien on rencontre la joie qui joue… qui danse… qui chante… La joie elle ne sait pas ce que c’est la colère… elle ne la voit jamais tu sais pourquoi ? Parce que la colère quand elle entend la joie qui rigole et qui joue… elle ne peut pas rester en colère… elle se met à rire avec la joie et à jouer avec elle… elle redevient libre… légère et gaie… en fait elle devient de la joie ! … et c’est pareil pour la tristesse… pour la peur… pour les chagrins… tous ceux qui vont dans le coeur et qui ouvrent la porte de la joie… se transforment « illico presto » en joie ! Même pas le temps de dire abracadabra… que c’est déjà de la joie ! Essaye, tu verras… à peine que tu auras ouvert la porte de ton coeur tu vas la voir jouer, l’entendre rire… la voir danser… et elle va venir te prendre par la main pour que tu viennes jouer avec elle. La joie, elle aime que tout soit joyeux autour d’elle… elle aime tout… et tout le monde… comme il est… parce qu’elle sait, la joie, que l’amour est le souffle qui anime tout le monde …. Elle sait la joie, qu’il n’y a rien de plus drôle qu’elle et que tout le monde rit et sourit avec elle ! Elle sait qu’il y a toujours de la lumière dans le coeur de tout le monde… En fait la joie elle est toujours disponible… quand on l’appelle… quand on vient lui rendre visite… elle est toujours là… comme si elle nous attendait pour rire et danser avec elle… En fait la joie elle nous permet d’aimer et d’être heureux toujours… peu importe ce qui se passe en dehors du coeur… La joie elle nous rappelle que la vraie vie c’est dans le coeur qu’elle se passe ! même si il y a des choses difficiles à faire dans la vie d’un enfant… avec la joie qui te tient la main tu pourras tout faire… et tu pourras toujours être heureux, même si il y a des choses tristes qui arrivent dans la vie.
N’oublie pas, c’est dans le coeur qu’elle habite la joie ! Avec elle tu seras toujours heureux !

Podcast et intermède musical: Ce que la joie permet
A bientôt…..

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