Ombres et Lumière sont les deux pôles d’une même pièce tout comme ils sont les deux composants du Tout, de l’homme … L’homme peut-il vivre dans ce monde s’il ne possède pas ces deux composants ? Non, c’est la particularité de la dualité d’ici-bas et il serait bon de se rappeler à les harmoniser et à les vivre de manière responsable et consciente.
Jamais la haine n’a guérit la haine, jamais la guerre n’a permis de résoudre la guerre, tout comme le terrorisme ne peut résoudre le terrorisme ! Haine, guerre, terrorisme sont des aboutissements, des résultats d’actes antérieurs, d’attitudes ils ne sont pas les causes des souffrances humaines. Cela reviendrait à dire que si les fruits d’un arbres sont gâtés, ils suffirait de les jeter, de les soigner, voire de les transformer génétiquement pour résoudre le pr0blème ! Or nous savons que si des fruits sont défectueux c’est que les racines sont à traiter. Ce qui pousse ne peut être autre que ce que les racines et la nature de l’arbre peuvent produire ! Il en va de même pour « l’arbre » que nous sommes. Nous ne pouvons combattre l’ombre par l’ombre, la violence par la violence, le conflit par le conflit. Seule la Lumière divine peut atténuer l’ombre tout comme elle la fait apparaître ! Seul l’Amour peut résoudre et guérir la haine, la peur, les conflits, non pas l’illusion de quelque mot appelé amour, mais bien l’Amour contenu au plus profond du coeur des hommes. Cette nature parfaite qui nous constitue, qui nous porte et nous fait vivre, qui nous contient et nous habite. Cet Amour qui fait vibrer le coeur des amoureux sincères, cette Lumière créatrice (aussi) de l’ombre matérielle !
Oui, ombres et Lumière habitent l’homme et sont indissociables, nous ne pourrions vivre sans toutes ces parties d’ombres qui nous caractérisent et qui appartiennent au monde matériel. Mais nous pourrions vivre harmonieusement si nous apprenions ou plutôt si nous nous rappelions comment gérer et utiliser au mieux ces parties d’ombres sans en faire une arme destructrice, sans chercher à détruire autour et à l’intérieur de soi, en pensant qu’ainsi nous obtiendrons plus de lumière et de pouvoir ! La cause est à traiter urgemment, et c’est dans le coeur des hommes qu’il faut agir, chacun pour soi dans un premier temps afin de pouvoir accepter l’autre, afin de pouvoir l’accueillir avec amour et sans peur, sans arrière-pensée, sans jugement, sans calcul ni projection. Il convient de pouvoir regarder en soi, chacun, toutes les imperfections apparentes que nous manifestons quotidiennement, de les reconnaître avant d’imaginer pouvoir les accueillir, les accepter et les utiliser pour ce qu’elles sont réellement : un potentiel d’Amour caché, un potentiel sans lequel nous sommes incomplet, bancal, insatisfait et de ce fait agressif ! Si chacun pouvait s’accepter tel qu’il EST avec ses ombres et Sa Lumière, alors nous deviendrions de véritables joyaux d’amour et dignes. Dignes parce que nous pourrions alors accueillir les autres simplement; dignes parce que nous serions sereins et dépourvus du besoin de posséder plus que le voisin !
Nous n’aurions plus ce besoin d’imposer aux autres nos croyances, notre arrogance et notre ignorance ! Nous pourrions simplement ouvrir nos portes et accueillir qui veut entrer, quand il en ressent le besoin. Nous pourrions ne plus avoir besoin de savoir qui nous aime et nous apprécie, il nous suffirait de savoir que nous aimons les autres pour ce qu’ils sont, tels qu’ils sont : des êtres divins parfaits dans leur nature, tout comme nous le sommes dans notre nature profonde !
Et le monde, assurément, irait beaucoup mieux ! Et les peuples, assurément, n’auraient plus besoin de migrer et de chercher reconnaissance et réparation ailleurs.
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La vérité
Quand on parle de vérité de quelle vérité parle-t-on au juste ? De la vérité par rapport à notre expérience de vie, de la vérité qu’une autorité à décidée ou de la Vérité de l’âme ? Y a-t-il une vérité plus importante qu’une autre ? Y a-t-il plusieurs vérités ? Y a-t-il des vérités propres à certaines cultures, croyances ? Qui détient LA vérité ? Ne confondons-nous pas parfois vérité et opinion ? Vérité et croyance ? Vérité et projection personnelle ? Vérité et pouvoir ?
Tout d’abord, je crois qu’il y a au moins autant de vérités que d’individus ! Oui, tous nous avons une expérience de vie différente et donc des points de vues différents, des besoins différents, une compréhension différente en fonction de notre expérience de vie et de nos croyances. Ce qui est vrai pour quelqu’un peut être tout à fait erroné pour quelqu’un d’autre ! Les conditions dans lesquelles nous vivons définissent aussi la notion de vérité quant à certains sujets. Par exemple, si nous vivons dans un pays en guerre ou en perpétuel conflit politique, la vérité du point de vue sécurité ou alimentaire ne sera pas la même que si nous vivons dans un pays calme, stable politiquement et équilibré. Si nous vivons dans un pays en voie de développement ou dans un pays dit riche notre expérience quotidienne, donc notre vérité, ne sera pas la même ! Quant à la vérité imposée par une autorité quelle qu’elle soit, n’est pas forcément une vérité absolue ! La vérité de l’âme, est la seule vérité égale pour tous les êtres. Pourquoi ? Parce que tous, nous sommes issus du même « moule » énergétique. Tous nous sommes constitués de la même fibre lumineuse d’Amour, de la même Source divine. Quelles que soient nos appartenances religieuses ou croyances, tous nous recherchons les mêmes buts dans la vie : Le bonheur, l’amour, la sécurité, la paix de l’âme ! Tous nous aspirons à retrouver un état d’union, même si beaucoup ne savent pas d’union avec qui ni avec quoi ! Le plus souvent cette recherche se fait à travers une relation amoureuse ou du moins espère être assouvie dans la relation amoureuse. Hors, nous le savons tous fort bien, ça n’est pas souvent le cas ! Alors où se trouve la Vérité ? Elle se trouve là où se trouve le trésor caché, dans le silence du coeur ! Oui, la vérité ne se trouve QUE dans le silence du coeur ! Alors qu’est-ce que ça signifie que de dire la vérité ? Dire la vérité par rapport à quoi, à qui ? Que faisons-nous lorsque nous « disons la vérité » ? Sommes-nous en train de dire la vérité de ce que nous percevons, de ce que nous croyons, de ce que nous pensons, de ce que l’autre attend d’entendre ou de ce qui EST à l’intérieur de nous, dans le silence de notre coeur ? Disons-nous la vérité qui plaît et qui fera que nous serons aimés ou disons-nous la vérité que nous ressentons réellement ? Dirons-nous une vérité partielle qui nous arrange pour nous tirer d’une situation délicate ou dirons-nous une vérité qui ne sera pas forcément à notre avantage, parce qu’elle risque de déplaire à l’autre et nous faire « perdre » quelque chose, mais sera pourtant la vérité avec laquelle nous vibrons au fond de notre coeur ? Et lorsque nous demandons à un enfant de dire la vérité, qu’attendons-nous exactement de lui ? Sa vision n’est pas identique à celle de l’adulte et nous le savons bien pour avoir été enfant…
Complexe est la question de la vérité et pourtant simple pourrait être le rapport entre les êtres si chacun essayait de comprendre le point de vue de l’autre et le respectait ! La vérité ne serait pas aussi controversée et tout irait beaucoup mieux dans le coeur des hommes et dans le monde ! Combien de fois n’entendons-nous pas deux histoires différentes pour une même situation vécue par deux personnes ? Combien de fois pouvons-nous nous demander si les partenaires d’un couple vivent vraiment ensemble les mêmes expériences, lorsqu’ils parlent de quelque chose d’intime ? Pourtant chacun dit la vérité en fonction de son expérience émotionnelle, psycholoqique et/ou spirituelle !
Et vous quel regard posez-vous sur la vérité ? Qu’attendez-vous de quelqu’un lorsque vous lui demandez de dire la vérité ?
Au-delà de tout jugement, comment vous engagez-vous face à la vérité ? Vivez-vous le plus souvent en état de vérité intérieure ou vivez-vous en état de vérité qui vous arrange ?
Podcast et intermède musical: La vérité
Etre Dieu en Dieu
Etre Dieu en Dieu est une notion bien abstraite pour beaucoup d’entre nous. J’aimerais tenter de vous rendre plus accessible cette notion, pourtant si évidente, à l’aide d’une métaphore. Imaginez que notre corps soit tel un photophore et que la lumière qui brille à l’intérieur soit une manifestation de Dieu. La Source (DIEU) étant pure Lumière contenant tous les photophores, toutes les formes matérielles que notre monde contient et que contiennent tous les univers ! Océan de Lumière infini, Dieu, Lumière si intense à la vibration si rapide que la vibration lente et dense du photophore que nous sommes ne peut voir ni même imaginer ! Voilà pour le décor !
Etre Dieu en Dieu signifie que Dieu qui anime le photophore que nous sommes, la lumière contenue dans notre photophore, est une parcelle de l’immensité de pure Lumière divine et que cette infime partie de Dieu rend notre photophore vivant dans l’immensité de l’Océan de Lumière ! Comme un photophore peut être plus ou moins transparent, plus ou moins opaque, plus ou moins épais, la lumière qui se dégagera de lui sera proportionnelle à sa densité. De même pour nous ! Plus nous aurons de tensions, de luttes, de répulsions, de conflits intérieurs plus faible sera la lumière se dégageant de notre photophore et plus difficile sera la prise de conscience que nous ne sommes pas le photophore mais bien la lumière qui brille à l’intérieur indépendamment de l’aspect du photophore et que nous ne sommes pas séparer, étrangers les uns des autres puisque nous voguons tous sur le même Océan ! Laisser Dieu être Dieu en nous, signifie donc devenir conscients que nous sommes une manifestation de Dieu qui expérimente la lumière à travers une forme physique ! Nous pourrions imaginer que plus la lumière brille plus le photophore se nettoie, un peu comme une vitre de cheminée quand le feu est assez intense pour brûler la suie collée sur le verre ! Moins le tirage est bon moins dense est le feu et plus les parois s’encrassent ! Plus nous laissons briller la Lumière de Dieu en nous, plus propres sont nos parois et plus transparents nous pouvons être ! Nous pourrions aussi dire que plus la Lumière brille plus nous nous soumettons à sa danse, plus notre photophore devient souple et plus nous devenons Lumière et Danse divines ! Et alors nous nous approchons de la signification de « être Dieu en Dieu ». Un être spirituel faisant une expérience humaine ! Lumière intense filtrée par un photophore !
Si nous laissions Dieu prendre soin de Dieu en nous, photophore, nous pourrions dire un jour : »JE SUIS DIEU » et non plus : « je suis ce corps qui souffre, qui change, qui vieillit, qui se raidit et qui finalement mourra » ! Nous pouvons alors comprendre que la mort n’est qu’un changement de vibration, que le corps appartient au monde de la matière, à une vibration plus basse tout en étant issu de l’immensité de l’Océan divin et que Dieu en nous retourne simplement à son univers de vibration rapide et invisible à la matière ! Lumière dans la Lumière !
Donc la mort est un retour à la Source et non une séparation ! La mort est une célébration de noces divines !
Etre Dieu en Dieu c’est vivre consciemment l’union en Dieu tout en expérimentant les limites de la matière; c’est être conscient que RIEN ne peut nous séparer de Dieu puisque nous vivons en LUI et par LUI.
Podcast et intermède musical: Etre Dieu en Dieu
Cd disponible sur le Web : Enchanted Wind
L’observateur silencieux
Qui donc est l’observateur silencieux en nous et où se cache-t-il ? Qui est cet observateur qui regarde avec nos yeux, écoute au travers de nos oreilles ? Cet observateur silencieux et bienveillant qui est là, omniprésent quand bien même nous l’ignorons ! Où, sinon dans le plus profond du coeur, dans cet espace de silence pur se tiendrait-il ? Il est le témoin silencieux de tous nos faits et gestes, de nos pensées les plus secrètes, Lui l’observateur silencieux qui ne juge ni ne condamne, Lui qui observe les luttes que nous entretenons avec l’égo sans jamais manifester d’impatience ! Lui, le Tout Miséricordieux, le Juste, le Bon, l’Aimant, le Tout Puissant, Lui, Dieu ! Oui ! Qui regarde lorsque nous admirons les beautés de la vie ?
Sommes-nous conscients qu’Il regarde tout ce que nous voyons ? Sommes-nous conscients que lorsque nous regardons c’est en fait Lui le regardé ? Sommes-nous conscients qu’Il est Dieu contemplant Dieu à travers nous ? Dieu contemplant l’expérience humaine de Lui-même ?
Pouvons-nous imaginer être l’expérience de Dieu en Dieu ? Pouvons-nous ouvrir notre coeur à Sa réalité ? Pouvons-nous ouvrir notre esprit à Sa présence en chacun de nos actes ? Pouvons-nous ne pas rester prisonnier de nos croyances, de nos projections égoïstes et limitantes, pouvons-nous arrêter de Le comparer à un simple mortel, à une autorité paternelle qui dérange et contraint ? Pouvons-nous tout simplement Le reconnaître comme Le Créateur Bienveillant du Grant TOUT que nous ne pouvons comprendre ni imaginer dans notre position humaine ?
Pouvons-nous au moins essayer de prendre conscience de Lui, l’observateur silencieux qui nous fait découvrir les milliards de facettes de Son potentiel, les milliards de facettes de nous-même en tout ce que nous regardons, en tout ce que nous voyons ! Pouvons-nous accueillir le fait que nous sommes UN avec tout ce que nous contemplons ! UN avec tous les êtres de la création ! Rien ni personne ne nous est étranger ! Nous sommes, en tant qu’êtres vivants, tous des cellules de son Amour infini, des gouttes de Son Océan d’Amour et de Sagesse !
Alors Qui est l’observateur silencieux qui regarde lorsque nous regardons quelque chose ou quelqu’un ? Et si nous regardons, nous, avec Ses yeux Le verrons-nous en tout ce que nous regardons et voyons ?
« J’étais un trésor caché, dit un Hadit, j’ai tenu à être connu et j’ai créé les créatures. Si vous me cherchez, c’est dans le silence du coeur que vous me trouverez. »
Le Prophète (sur lui le salut et la paix) a dit : « Celui qui cherche avec insistance trouve » et « Celui qui frappe à la porte avec insistance, on lui ouvrira. »
Podcast et intermède musical: L’observateur silencieux
Et si nous choisissions le miracle ?
C’est un très vaste sujet que celui des choix ! Aujourd’hui, l’interrogation se pose en ces termes : « Et si nous choisissions le miracle ? »
Choisir le miracle plutôt que quoi ? Choisir le miracle plutôt que les griefs ! Choisir d’ouvrir plutôt que de fermer ! Choisir de célébrer plutôt que de renier ! Choisir d’honorer plutôt que de juger ! Choisir d’être plutôt que d’avoir ! Choisir d’aimer plutôt que de haïr ! choisir d’inviter plutôt que d’attendre !
Rappelez-vous une situation récente de votre vie où vous étiez appelé à choisir entre : le miracle et les griefs. Peu importe le choix que vous avez fait alors, il n’est pas question ici de juger, ni de condamner, ni même de critiquer. Il est juste question d’observer avec le coeur, ce qui aurait pu se dérouler avec l’aide du miracle…. et ce qui aurait pu se dérouler en choisissant les griefs !
Installez-vous dans le silence de votre coeur et laissez venir les différents sentiments pour chacune des deux possibilités. Ressentez clairement et sans jugement, tout ce que le choix du miracle ouvre comme possibilités, ce qu’il amène comme sentiment au fond du coeur, ce qu’il nourrit et ce qu’il fait grandir, ce qu’il ferme … et faites le même exercice avec le choix des griefs… ce qu’il offre comme possibilités, ce qu’il véhicule comme sentiment au fond du coeur, ce qu’il nourrit, ce qu’il fait grandir, ce qu’il ferme… Et maintenant choisissez consciemment pour la situation que vous regardez à la Lumière de l’Amour de Dieu, ce qui aurait pu et ce qui peut encore changer si vous laissez libre court au miracle d’agir ! Détendez et relâchez tout ce que vous avez retenu dans cette situation et ouvrez tout grand votre coeur au miracle ! Prenez le temps que vous avez besoin pour cet exercice, ne bâclez rien, soyez patient et bienveillant envers la situation, envers vous et envers la ou les personnes concernées par cette situation.
Vous pouvez prendre une décision aujourd’hui, celle de choisir à l’avenir, quelle que soit la situation à laquelle vous serez confronté, la solution du miracle plutôt que celle des griefs. Essayez d’appliquer cette règle durant une semaine entière, pour chaque situation, et à la fin de la semaine, ou à la fin de chaque journée, faites un bilan de ce qui se passe dans votre coeur et ce qui change autour de vous, dans vos relations.
Vous verrez à la fin de la semaine que c’est un choix gagnant en toute situation, et qu’il vous deviendra dès lors difficile, voire plus du tout possible de choisir de laisser les griefs gérer vos relations !
Podcast et intermède musical: Et si nous choisissions le miracle