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Particules de lumière

L’air que nous respirons est composé d’un nombre indéfinissable…. de particules de lumière et pourtant, la plupart d’entre nous l’ignore parce qu’elle ne les voit tout simplement pas ! Ces particules de lumière dansent dans l’air sans s’entrechoquer, d’une danse fluide, gracieuse et paisible et cependant, leur lumière, pourtant si intense, reste invisible pour nombre d’individus. Notre corps est constitué de milliards de milliards de cellules, chacune formée de particules de lumière tout comme l’espace dans lequel nous vivons et pourtant, leur lumière ne transparaît pas hors de notre corps comme une lampe allumée dans la nuit… de ce fait, nombre de personnes ignorent cette réalité, simplement parce qu’elles ne la voient pas ! La Lumière est là, partout… autour de nous et en nous et nous faisons comme si nous vivions dans les ténèbres les plus denses ! Nous sommes constitués exactement des mêmes particules de lumière que l’Univers dans lequel nous évoluons ! Nous n’en sommes absolument pas séparés ! Ces particules de lumière sont la source de notre Etre, l’Ame dans laquelle nous vivons, l’Ame de notre âme. Elles sont les particules de la lumière d’Amour de Dieu. Nous pourrions dire que nous vivons dans un Océan de lumière d’Amour sans même en avoir conscience ! Nous sommes immergés dans cette lumière, mus par une Force et une Intelligence infinies.
« Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu » nous dit le Coran, « Lui, le Créateur du ciel et de la terre et de tout ce qui vit entre deux, Lui le Grand, le Miséricordieux, le Puissant, le Sage. Il n’a ni commencement ni fin. C’est de Lui que vous procédez, et à Lui que vous retournerez. » Comment, si nous méditons ces textes, pouvons-nous nous sentir séparés de Lui ? Comment croire que nous ne possédons pas Ses divines qualités et Sa lumière ? Seule l’ignorance de cette Réalité nous fait croire que nous sommes abandonnés et oubliés de Dieu. Mais en toute sincérité, qui oublie qui ? Le fait de ne pas voir quelque chose, n’est-il pas en soi, une raison que beaucoup prennent, pour ne pas croire et L’oublier (Lui, Dieu) ? L’ignorance, la colère et l’attachement sont les plus importants des voiles qui nous séparent de la Réalité divine, je vous le rappelle.
Et si nous prenions le temps de ressentir cette appartenance, cette non-séparation d’avec le Divin, ne deviendrait-elle pas perceptible à notre conscience la Réalité de ces particules de lumière, la Réalité de cette Source de Lumière d’Amour ?

Podcast: Particules de lumière

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Quand le coeur témoigne

Quand le coeur témoigne, quel besoin du témoignage de la langue? (chapitre 11 du Livre du Dedans.) « L’extase dans le coeur anéantit tous les autres sens et la langue devient futile » nous dit Rûmî.

Comment comprendre et investir cet enseignement? Nous pourrions dire que tout effort fourni pour témoigner de notre proximité en Dieu est vain. Il est même la source et la cause de la non-réalisation de ce désir. En effet, tant que nous fournissons des efforts pour nous assurer de notre immersion en Dieu, nous sommes, en réalité, occupés à nous maintenir à distance de Dieu! Nos efforts ne seront récompensés que par une perte d’énergie précieuse et un douloureux constat. « Nous sommes sur le rivage, non pas dans l’Océan. »
Seul, le fait de cesser toute agitation, tout effort, tout bavardage, pourra nous permettre de nous plonger dans l’immensité de l’Océan divin et de faire l’expérience de l’immersion. Lorsque un seul sens est satisfait, tous les autres le sont également. C’est un peu comme posséder un pot de miel, de savoir qu’à l’intérieur il y a du miel et de ne jamais le goûter. De se contenter de dire : « ceci est un pot de miel ». Cette affirmation ne pourra en rien être comparée à l’expérience de goûter le miel ! Seul le fait de goûter, nous donnera une expérience et une satisfaction gustative. Seul, le fait de plonger dans l’Océan, nous permettra de vivre l’expérience de se laisser porter par l’eau… par Dieu! Tant que nous fournissons des efforts pour définir quelque chose, expliquer une situation, justifier une attitude, nous sommes en fait séparés de ce que nous recherchons.
Quand le coeur témoigne de la présence de Dieu, la parole devient inutile. Le silence est d’or! Aucun mot ne peut décrire cette expérience ! Elle se vit ! C’est dans le silence le plus profond, dans la tranquillité la plus pure que nous pouvons faire l’expérience de l’immensité de l’Océan en nous ou de l’immensité du Ciel en nous. De la présence de Dieu en nous. C’est lorsque nous cessons tout mouvement, toute tentative de contrôle, que nous pouvons nous abandonner et nous laisser flotter sur l’océan. Est-il noyé celui qui crie : « je suis noyé ! » De même, peut-il témoigner le coeur si la langue parle?
Osons regarder d’un peu plus près les situations que nous vivons, celles dans lesquelles nous fournissons tant d’efforts? Honnêtement, quels résultats obtenons-nous ainsi?
Prenons un temps pour interroger notre corps au sujet des tensions, crispations, douleurs, raideurs que nous maintenons avec tant d’efforts. Si nous les relâchions ? Si nous en prenions conscience ? Qui témoignerait en nous ? Que découvririons-nous alors au sujet de nos efforts ? Je ne peux que vous inviter à pratiquer durant quelques semaines, régulièrement, la méditation « les trois étapes » pour comprendre et investir mes propos.
Quand le coeur témoigne, quel besoin du témoignage de la langue?

Podcast : Quand le coeur témoigne

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Toute lutte est vaine

Plus le temps passe, plus les expériences de vie sont nombreuses et plus je me rends compte que toute lutte est vaine! Même la plus insignifiante. Les luttes n’amènent que souffrances, conflit et séparation. Je ne parle pas uniquement des luttes entre les gens, les peuples, non, je parle surtout des luttes que nous menons à l’intérieur de nous-même. Ces luttes pour ne pas laisser agir la Force d’Amour de Dieu à travers nous! Ces luttes par peur de perdre quelque chose, la face, une place, un statut, une croyance, le contrôle… ces luttes contre l’autorité, la hiérarchie, les idées des autres, les moeurs des autres… ces luttes avec la mort par crainte de la force de la vie, ces luttes pour ne pas fléchir, pour ne pas montrer sa fragilité. La lutte contre l’abondance et la joie simplement, contre le bonheur. En y regardant bien, chacun pourra découvrir que toute lutte est vaine et uniquement source de souffrance, tant morale que physique.
Toute lutte amène dans le corps des tensions, résistances, crispations qui tôt ou tard, deviendront douleurs, souffrances, séparant ainsi le physique de l’émotionnel, du mental et du spirituel. C’est ce que la médecine appelle « dépression » parce que l’être devient totalement séparé de la Force Divine, de la Source.
Relâcher ces luttes épuise et il faut savoir accepter cette phase particulière de fatigue. Prendre conscience du nombre d’années qu’elles sont maintenues et entretenues fait soudain l’effet d’un électro-choc et réveille ce besoin de retrouver un état de paix et la nécessité de retourner à la recherche de l’unité divine. Lâcher les résistances, les luttes, c’est ouvrir tout grand la porte aux flots infinis de la miséricorde de Dieu.

L’intermède musical est tiré de l’album de Kudsi Erguner    Podcast: Toute lutte est vaine

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