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Leçon de sagesse

Grande leçon de sagesse que nous donne ici Shams de Tabriz, tirée des quarante Règles de l’Amour.
Leçon qui pourrait déstabiliser mais qui, si nous prenons le temps de la méditer, de l’appliquer dans notre quotidien, donne une force et des ressources insoupçonnées.
Leçon de sagesse valable à toutes les époques et toutes les étapes de la vie.
En ces temps de grandes revendications partout dans le monde, il me paraît important de pouvoir s’interroger sur nos propres revendications intérieures et extérieures !
Sommes-nous, dans nos revendications, en accord avec la Vérité divine ? Sommes-nous cohérents et vrais dans notre rapport au Divin ? Sommes-nous conscients que nous formons un TOUT avec l’ensemble des êtres peuplant notre monde ?

Voici ce que nous livre cette leçon de sagesse :

« Rien ne devrait se dresser entre toi et Dieu. Ni imam, ni prêtre, ni maître spirituel, pas même ta foi.
Crois en tes valeurs et tes règles mais ne les impose jamais à d’autres.
Sois ferme dans ta foi, mais garde ton coeur aussi doux qu’une plume.
Apprends la Vérité, mon ami, mais ne transforme pas tes vérités en fétiches. »

Podcast et intermède musical: Leçon de sagesse

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Voyage initiatique

Voyage initiatique? N’est-il réservé qu’aux seuls initiés?… Non. Jésus n’a-t-il pas dit : « Tout ce que j’ai fait vous pouvez le faire aussi et bien plus encore. » Qu’est-ce que cela signifie au fond? Que nous possédons des facultés innombrables et surprenantes que pourtant nous n’utilisons pas. Alors qu’est-ce qu’un voyage initiatique et comment le pratiquer?
Le voyage initiatique consiste à utiliser notre conscience pour rejoindre la Conscience de la Grande Félicité. Ce qui nous permet de réaliser cela? La Foi. Pour imager ceci je pourrais dire que la Foi est comme le pilote d’un avion et que la conscience est l’avion. Ceci est une métaphore, comprenez-moi bien… donc, comme le pilote d’un avion maîtrise l’engin, notre foi nous permet de traverser les nuages épais, faits de turbulences dues à nos émotions, nos peurs, nos attachements, nos douleurs, maladies, croyances ou autre émotionnel collectif… pour nous emmener au-delà de toute ignorance, dans la pureté du ciel ensoleillé et paisible de la Grande Félicité. La conscience étant le véhicule qui nous permet de nous extraire de toute ignorance et de constater que nous sommes constitués des atomes et des éléments de la Grande Félicité et que, tout comme les nuages ne sont pas l’immensité du ciel, nous ne sommes pas nos peurs, attachements, émotions etc… non! Nous sommes cette immensité de Sagesse, de Connaissance, de Félicité et d’Amour!
Pour atteindre cette compréhension et pratiquer le voyage initiatique il nous est nécessaire d’entraîner notre foi, tout comme le pilote doit apprendre à maîtriser un avion. Entraîner notre foi revient à pratiquer des exercices chaque jour plusieurs fois. Exercices de respiration, de méditation, de lâcher prise, de « déprogrammation » des mémoires d’identification de nos cellules. Nous devons nous entraîner à faire confiance à notre foi, à la mettre à l’épreuve en acceptant d’utiliser toute situation du quotidien comme exercice et non plus comme une fatalité ou une catastrophe! Nous pouvons dès lors nous détacher de toute croyance et accueillir la confiance et l’assurance que prend notre foi. Nous pouvons voyager au-delà des limites de notre ignorance et expérimenter ce qu’est l’Amour.
Vivre dans la Conscience de la Grande Félicité en toute confiance et en toute conscience revient à vivre dans ce monde-ci tout en étant conscients que nous ne sommes pas ce temps, cette matière ni cet espace du monde physique mais que nous sommes la manifestation de la Perfection d’Amour de la Grande Félicité. Nous pouvons prendre conscience, grâce au voyage initiatique, que nous ne sommes à aucun moment, jamais, séparés de l’Union divine, que la mort n’est pas une fin en soi et que l’entretien de nos peurs n’est que brouillard autour de nous!

Intermède musical tiré de l’album Refuge de Gabriell Roth              Podcast: Voyage initiatique

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La retraite spirituelle

Qui dit retraite spirituelle dit retraite en groupe, organisée, agendée et guidée. Oui il est bien évident que cette forme de retraite ait sa place pour le chercheur, le pratiquant, elle est indispensable pour éviter tout « dérapage », tout faux pas menant dans le chemin de l’illusion. Nul ne peut se passer de cette formule.
Il en est une complémentaire: celle qui s’impose, celle qui invite à la spontanéité d’entrer en retraite intérieure.
La retraite spirituelle intérieure se met en place d’elle-même; elle organise tout ce qu’il faut pour réussir. Rien ne peut l’empêcher, ni famille, ni impératif professionnel ou social. Elle prend forme dès le moment où le pratiquant l’entend frapper à la porte de son coeur et l’accueille. Il peut poursuivre ses activités tant professionnelle que physique tout en respectant les impératifs nécessaires au déroulement de la retraite spirituelle, à savoir: moins de sommeil, de nourriture, de paroles et plus de temps de prière, de méditation, de retraite dans le silence de son coeur. Rûmî dit: « entre le coeur et le coeur se trouve une fenêtre », c’est à cette fenêtre qu’il convient de s’installer et d’admirer les Merveilles de Dieu. A cette fenêtre se montreront les Réalités, se diront les Secrets divins, se manifesteront les Anges. Cette forme de retraite spirituelle comble tout manque, rassure et nourrit l’âme. La durée d’une telle retraite n’est pas définie à son départ… elle peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. Elle peut nécessiter, dans la durée, une organisation particulière, mais rien de compliqué! Tout se mettra en place, si besoin, sans aucune difficulté. Des opportunités se présenteront naturellement et son déroulement se fera comme il est juste et bon qu’il soit!
Entrer en retraite spirituelle spontanée en toute confiance est une expérience qui grandit la foi, qui grandit l’être! Autoriser et assister au dialogue conscient de l’âme et du coeur bouleverse et inonde de Lumière et d’Amour.
Tant de Générosité et de Miséricorde dispensées!
Al Hamdoulillah!

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Espoir et crainte

Espoir et crainte sont les deux faces d’une même pièce. L’un ne va pas sans l’autre! Lorsque nous avons un espoir, que l’on attend quelque chose, une réponse, une faveur, un profit… assurément nous sommes plus énergiques, motivés dans l’action et une certaine crainte tout au fond de l’être active le processus de motivation et d’action. Nous accomplissons alors des choses surprenantes dans cet état! Au contraire, si nous sommes sans espoir, paresseux, nous sommes incapables d’agir. Nous nous sentons lourds, englués, démotivés et bien loin de Dieu! La Foi est en fait cette pièce qui contient l’espoir en Dieu et la crainte de Dieu.
Nous avons tous en mémoire une situation où nous avons nourri un espoir, ressenti une crainte particulière et agi comme si nous avions des ailes. Nous avons tous de ce fait expérimenté la Foi à ce moment-là!
Qu’est-ce que la Foi sans action? Est-ce suffisant de vouloir quelque chose, d’aspirer à vivre une situation particulière si l’action ne suit pas? NON… sans action, le but ne sera pas atteint… la Foi est réduite au silence… comme morte!
En résumé, il est justifié de dire que l’action est Tout, puisqu’elle est portée par la Foi! Agir ne veut pas dire s’agiter dans tous les sens… non, agir c’est se laisser porter, guider par la voix de Dieu et accepter de ne pas forcément tout comprendre rationnellement de nos agissements, confiant de la justesse de ce qui nous pousse à agir !

« Entendre c’est obéir » est-il dit dans le Coran et aussi « ne craignez que Dieu »

Podcast : Espoir et crainte

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Le sens de la foi

Lorsque tout va bien dans la vie, il est facile d’oublier le sens de la foi. Facile de ne pas y penser au point de l’ignorer. Mais lorsque quelque chose ne va pas bien, une épreuve qui bouleverse, qui affaiblit, qui touche profondément, une maladie qui surgit ou un conflit avec quelqu’un qui désempare… voilà que refait surface la notion du besoin du sens de la foi ! Besoin de se référer à quelque chose de stable, de solide. Se réveille alors d’un long « sommeil » comme tiré de l’oubli, le souvenir de Dieu. N’est-ce pas là une occasion de s’interroger sur « le sens de la foi » ? Qu’est-ce que « ça » (le sens de la foi) implique ? Qu’est-ce que « ça » suscite et qu’est-ce que « ça » apporte ?
Avoir la foi ou vivre dans la foi, implique un engagement et une responsabilité personnels dans sa relation au divin; suscite une abnégation, un abandon en toute confiance à vivre selon la voie de son coeur; « ça » (vivre le sens de la foi)  demande de s’en remettre sans conditions à la volonté divine et « ça » apporte une force, une stabilité, une assurance et une confiance absolue dans la justesse de ce qui est, quelle que soit la difficulté ou l’épreuve. Peut-il y avoir quelque chose de grave qui survienne dans la vie si elle est vécue dans la foi? NON, rien ne peut être perçu comme grave! Et la mort? la mort fait partie intégrante de la vie et de ce fait n’est pas grave. Elle est grave uniquement si elle est appréhendée comme telle ! Mais en soi, la mort n’est pas quelque chose de grave. Et une maladie incurable? NON, une maladie incurable non plus n’est pas « en soi » grave. Elle le devient uniquement si la personne lui accorde cette importance ! Avoir la foi signifie pouvoir recevoir toute épreuve, toute situation comme une opportunité de croissance et de rapprochement de Dieu. Avoir la foi ou vivre dans la foi signifie vivre chaque instant au plus près de la vérité de son coeur, signifie ne pas rester prisonnier des peurs, de l’agitation, du stress émotionnel ou du stress ambiant, ni de l’ignorance ! Vivre dans la foi est une invitation à la célébration de l’Amour Divin !

L’intermède musical est tiré de l’album des Derviches de Damas
Podcast: Le sens de la foi

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